Après notre petite soirée romantique à l’expo Hopper, on avait des réservations au restaurant le MiniPalais, qui est dans le Grand Palais, parce que ça crée la confusion et pour le coup on est bien content quand on y arrive.
La conversation est un peu comme ça.
– On va où pour dîner ?
– On va au MiniPalais.
– Ah, c’est en face, il faut traverser. Je ne savais pas qu’ils avaient en restau.
– Comment ? De quoi tu parle ? On ne traverse pas ! Non, mais, ça, c’est le Petit Palais.
– Et on ne va pas au Petit Palais ?
– Non, nous allons au MiniPalais.
– Mais ça, c’est le Grand Palais !
– Tais toi et fait moi confiance.
Ouf, effectivement j’étais bien content d’arriver devant l’entrée du restaurant. Ce n’est pas parce que Mr French est français qu’il connait Paris ! Le MiniPalais est un énorme hangar, ultra chic avec un décor atelier d’artiste. Le sol en parquet, des toiles de bateau sur un mur, des morceaux de sculpture grecque sur un autre et une vitre qui donne sur le nef du Grand Palais. Comme dirait mon ado, c’est très stylé.
Surtout la grande terrasse avec ses colonnes impériales, ses palmiers, sa vue sur le Petit Palais et l’accompagnement d’un bon cocktail, si bon que le restaurant attire une clientèle plus tôt jet set et très Costes. De temps en temps ça me branche d’être entourer de très belles femmes et leurs hommes parfumés. On entre dans un autre monde, le dépaysement est assuré.
Eric Frechon, le chef étoilé du Bristol est aussi chef des cuisines du MiniPalais. Il nous offre une carte qui assure cette dépaysement ; créative avec une forte influence internationale et un esprit légère où le tamarin côtoie le tandoori et du piment d’espelette.
Dans les assiettes c’est bon sans être gastronomique, il y un déséquilibre décevant entre certain plats. La soupe de champignon avec châtaigne et foie gras était riche en saveurs avec des textures qui plaisent au palet, or le crabe en rémoulade était sans intérêt. Le saumon écossais était complètement fade, mais le cabillaud nacré de tamarin agréable en bouche. Rien n’était excellent, mais rien n’était mauvais non plus.
Entre le beau monde, une carte fusion et des plats quelconque, on avait la sensation d’être dans un restaurant Costes avec un twist.
After the Hopper show, we had reservations at the Mini Palais. What with all their masculine and feminine, and the dreaded subjunctive, it seemed natural that the Mini Palais would be in the Grand Palais, just across from the Petit Palais. Mr French had a hard time with the concept, and was sure I was leading him astray.
Which is why I was glad when we finally walked up the stairs and found the right entrance. Mr French was glad because there were two drop dead gorgeous woman standing there in form fitting black dresses, waiting to seat us.
I love the space of the Mini Palais. An enormous loft, it was designed to look like an artist’s studio; a very rich, not very productive artist, who collected bits of Greek sculpture and sewed up a few sails to make his drop cloth, which he hangs on the wall. Exactly the kind of artist who would hang out with the international jet-set crowd that fills the tables at the Mini Palais.
There is no artist. The crowd comes for the cool space and the even cooler terrace that features imperial columns, a mosaic tiled floor, palm trees, a fantastic view of the Petit Palais and excellent cocktails.
Eric Frechon, the Michelin starred chef of the Bristol is the executive chef here and her has put together a fusion menu with tamarind, tandoori and piment d’espelette all in a row. The food is good, without being great. Some of the dishes are disappointing, like the somewhat boring crab in remoulade, or Mr French’s tandoori salmon. While other dishes were actually excellent, notably the rich mushroom soup with chestnuts and foie gras.
Le Mini Palais is a fun place to dine after a late night visit to the museum or when your itching to pass some time with the see and be seen crowd, but what I really love is going for the cocktails on the terrace, which gives me another reason to look forward to the spring!